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La notion d’hybride devient ici l’opérateur d’une réflexion sur le principe de création. Avec des chercheurs en esthétique et en sémiotique, des théoriciens du théâtre et de la littérature, des spécialistes du cinéma et de l’histoire des formes.
L’idée esthétique résiste-t-elle à l’existence de formes hétérogènes ? L’attrait de l’hybride, dont témoignent des performances plastiques et théâtrales ou simplement des œuvres de littérature hantées par la peinture et la musique, nous contraint-il à résilier une pensée unitaire du principe d’art ? C’est autour des rapports entre art et pratiques d’oeuvres, entre système esthétique et transactions artistiques que tournent les textes rassemblés ici, et les débats auxquels ils ont donné lieu. Hybride et cependant concerté, à l’image même d’un objet non unifiable, ce livre interroge les désaccords qui se sont noués, historiquement et philosophiquement, entre l’art et son concept.
Avant-propos
Dominique Chateau
La performance contre l’oeuvre
Christian Doumet
Céder, ne pas céder aux « vocations » (Baudelaire face à la musique)
Tom Conley
Cartographies de films
Noëlle Batt
Que peut la science pour l’art ?
Claude Mouchard
Michaux, métamorphoses d’espaces
Béatrice Picon-Vallin
Transformation du statut du texte par la mise en scène
Tiphaine Samoyault
L’hybride et l’hétérogène
Sandro Bernardi
« Nous sommes tous des Minotaures… ». De Godard à Pasolini
Marie-Claire Ropars-Wuilleumier
En rêvant à partir de fictions énigmatiques… ou : l’imaginaire du tableau dans le texte
Pierre Sorlin
Histoire de l’art, pensée de l’art
Jean-Michel Rey
Questions d’esthétique
Béatrice Bloch
L’oeuvre « manifestement hétérogène » ?
Michel Costantini
Il est dans les monts du Léon…
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Les dernières années ont vu se multiplier les recherches sur l’art moderne et contemporain inspirées par les méthodes de la sociologie ou de l’histoire sociale de l’art. Mais cette orientation est encore loin d’être courante, dans une discipline, l’histoire de l’art, qui a une longue tradition de défiance vis à-vis des sciences sociales.
En quoi les technologies audiovisuelles ont-elles modifié le rapport des artistes et du public à la scène ? Renouvelé les dramaturgies ? Esquissé de nouveaux rapports du performeur à son personnage et à ses partenaires de jeu ? Et pour tout dire initié de nouvelles esthétiques ?
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