Introduction
Robin Seignobos Pouvoirs chrétiens et musulmans, de la Corne de l’Afrique à la vallée du Nil (XIe-XVe siècle)
« Éthiopie, Nubie, Égypte… » Le titre de ce dossier doit d’abord se lire comme une invitation à embrasser l’histoire de ces trois espaces à une autre échelle, celle de la vallée du Nil et de la Corne de l’Afrique, et à favoriser le décloisonnement des recherches conduites dans ces domaines d’études pourtant voisins. L’inversion de l’ordre attendu de l’énumération, qui aurait voulu que l’Égypte soit mentionnée la première, appelle toutefois à déplacer notre regard vers ces terrains méridionaux trop souvent relégués au rang de périphéries lointaines du monde méditerranéen 1.
Ces régions abritaient au Moyen Âge de puissants royaumes chrétiens, héritiers d’anciennes formations politiques (Méroé en Nubie et Aksum en Éthiopie) dont les souverains sont convertis au christianisme entre le ive (pour l’Éthiopie) et le vie siècle (pour la Nubie). Outre leur adhésion à une même doctrine christologique (le miaphysisme 2), ils ont en commun d’avoir échappé à la déferlante des conquêtes arabes des viie-viiie siècles. Les royaumes nubiens de Makouria et d’Alodia, successeurs du royaume de Méroé, résistèrent en effet aux tentatives d’invasion conduites dans le sillage de la conquête de l’Égypte, tandis que le royaume éthiopien d’Aksum demeura largement à l’écart de ce mouvement d’expansion, malgré l’ancienneté de ses liens avec l’Arabie voisine. À la différence de leurs coreligionnaires coptes, contraints d’accepter la domination politique de souverains musulmans, les chrétientés nubiennes et éthiopiennes ont donc pu continuer d’exister sous la houlette de monarques chrétiens. L’autonomie politique dont bénéficient la Nubie et l’Éthiopie, souvent enviée des chrétiens égyptiens, est toutefois contrebalancée par le rapport de dépendance ecclésiastique qui lie les royaumes africains au patriarcat copte d’Alexandrie, seul habilité à consacrer évêques et métropolites dans ces provinces éloignées. Cette situation paradoxale est incontestablement l’un des enjeux majeurs des relations entre Éthiopie, Nubie et Égypte et l’on ne s’étonnera donc pas qu’elle se trouve au cœur de plusieurs contributions de ce dossier. Mais la Nubie et l’Éthiopie ont aussi en commun d’avoir été confrontées, dès les ixe-xe siècles, à l’émergence en leur sein ou à leur périphérie de communautés musulmanes. Certaines d’entres elles se sont même érigées en entités politiques autonomes ou semi-autonomes qui finissent par entrer en rivalité avec les pouvoirs chrétiens de la moyenne vallée du Nil (émirat des Banū al-Kanz à la frontière égypto-nubienne) et des hauts plateaux (sultanats du Šawah, de l’Ifāt puis du Barr Saʿd al-Dīn).
L’historiographie éthiopienne a longtemps été influencée par une vision privilégiant la centralité du royaume chrétien, réduisant ainsi la présence de l’islam dans la Corne de l’Afrique à un phénomène tardif et marginal. Depuis une vingtaine d’années, les investigations historiques et archéologiques initiées par Bertrand Hirsch et François-Xavier Fauvelle sont venues battre en brèche cette « fiction historiographique » en mettant en évidence la présence ancienne de communautés islamiques structurées, organisées autour de villes établies le long d’axes conduisant des zones portuaires de la mer Rouge – Massawa et les îles Dahlak au nord, Zaylaʿ au sud – jusqu’au cœur des hauts plateaux 3. Ces travaux sont aujourd’hui poursuivis par plusieurs programmes de recherche témoignant du dynamisme actuel des études portant sur l’islam éthiopien 4.
Quant à la Nubie voisine, l’historiographie moderne n’y est pas embarrassée, comme en Éthiopie, par le grand récit d’une continuité pluriséculaire de la monarchie chrétienne depuis Aksum jusqu’à nos jours. Puisque le christianisme s’est définitivement éteint entre les dernières décennies du xve et le début du xvie siècle, c’est un autre récit, tout aussi téléologique, qui fait ici écran à notre compréhension : celui d’une islamisation et d’une arabisation perçues comme des processus conjoints, continus et inéluctables dont le Soudan contemporain serait l’héritier 5. Force est de constater néanmoins que le renouveau des études portant sur la diffusion et l’enracinement de l’islam en Nubie à l’époque médiévale a démarré plus tardivement que pour l’Éthiopie et ne bénéficie pas encore de la même visibilité. L’émergence récente d’un programme de recherche consacré à la ville de Dongola et au processus de transition qui a transormé cette capitale chrétienne en centre urbain musulman régional (entre le xive et le xviiie siècle) constitue néanmoins le signe de la vitalité retrouvée des études sur l’islam nubien et soudanais 6.
En réunissant les contributions formant ce dossier, notre intention était de faire converger deux historiographies évoluant en parallèle autour d’une problématique commune à ces deux espaces : comment l’islam s’est peu à peu imposé, dans la moyenne vallée du Nil et dans la Corne de l’Afrique, comme une force politique avec laquelle les États chrétiens ont été amenés à interagir voire à entrer en compétition ? Il s’agit donc ici de repenser l’histoire de la présence de l’islam en Nubie et en Éthiopie à travers les rivalités de pouvoirs que cette situation de coexistence a générées, à différentes échelles (locale, régionale et interrégionale).
Diplomaties croisées, tensions inter-communautaires et attentes eschatologiques
L’article de Marie-Laure Derat, avec lequel s’ouvre ce dossier, analyse avec finesse les linéaments d’un épisode de la fin du xie siècle narré dans l’Histoire des Patriarches d’Alexandrie, vaste compilation rassemblant les biographies des patriarches qui se sont succédé sur le trône de Saint Marc. Loin d’être anecdotique, ce qu’elle a choisi d’appeler « l’affaire des mosquées » souligne la complexité des relations entre les différents représentants du pouvoir, religieux ou politique, à l’échelle régionale. Si le puissant vizir fatimide Badr al-Ǧamālī, alors maître incontesté de l’Égypte, choisit de s’immiscer dans une querelle concernant la nomination du métropolite éthiopien, c’est qu’il y voit l’occasion de servir sa propre politique impériale visant à étendre l’influence de l’imamat fatimide et de la propagande ismaélienne dans la Corne de l’Afrique. En promettant à Badr al-Ǧamālī de faire édifier des mosquées en Éthiopie et de faire payer un tribut au souverain chrétien, l’un des candidats au métropolitat se fait volontairement le relais des aspirations impériales du vizir afin d’obtenir son soutien et satisfaire ainsi ses ambitions personnelles. Bien que ces promesses ne soient pas tenues – du moins pas à la hauteur des attentes du vizir – ce dernier entend par là se poser en protecteur de la communauté musulmane d’Éthiopie qui se structure alors dans le Nord du royaume – ce dont témoignent les nombreuses stèles funéraires arabes récemment découvertes sur le site de Bilet et dans ses environs 7. On entrevoit ainsi l’un des leitmotivs du discours diplomatique entre Égypte et Éthiopie des périodes plus tardives, celui de la protection des musulmans par les maîtres de l’Égypte, auquel répond, comme en miroir, celui de la défense des chrétiens égyptiens par le roi d’Éthiopie.
C’est précisément à ce thème récurrent que s’intéresse Julien Loiseau pour l’époque mamelouke, période durant laquelle les relations diplomatiques entre Le Caire et la Corne de l’Afrique deviennent non seulement plus régulières, mais aussi mieux documentées. L’équilibre des rapports de force entre communautés a néanmoins évolué depuis l’époque fatimide, tant en Égypte, où les coptes sont devenus minoritaires, qu’en Éthiopie, où les musulmans forment désormais des entités politiques autonomes ou aspirant à le devenir. Dans un cas comme dans l’autre, ces changements se sont traduits par un regain de tensions prenant notamment la forme, dans la vallée du Nil, de flambées de violence contre les chrétiens et, dans la Corne, par la recrudescence des conflits armés entre le royaume chrétien et les communautés musulmanes établies en son sein ou à ses marges. On comprend mieux, à la lumière de ce contexte, la mobilisation à intervalle régulier du motif de la protection de leurs coreligionnaires respectifs dans les correspondances échangées entre le roi chrétien et le sultan. L’analyse serrée de ce dossier épistolaire montre que cette menace est d’abord brandie par les souverains de la dynastie dite « salomonienne » en réaction aux persécutions anti-chrétiennes des années 1321 et 1354 en Égypte. Ce n’est qu’au siècle suivant que les sultans mamelouks s’emparent à leur tour de ce motif en prenant violemment à partie, en 1419, le patriarche copte, jugé responsable des guerres conduites par le souverain éthiopien contre les principautés musulmanes voisines. Médiateur privilégié des relations avec ces confins chrétiens, la figure du patriarche se trouve à nouveau, plus de trois siècles après l’« affaire des mosquées », pris au piège d’une relation triangulaire qui lui échappe.
Mais la communauté copte n’a-t-elle pas elle-même cherché, à certains moments de son histoire, à mettre en avant la tutelle ecclésiastique qu’exerçait le patriarcat d’Alexandrie sur ces rois chrétiens du Sud afin de peser davantage dans le rapport de force avec les maîtres musulmans de l’Égypte ? Dans un contexte de domination politique des chrétientés d’Orient, une telle menace ne pouvait guère être invoquée ouvertement sans prendre le risque de défier le pouvoir en place. Elle fit florès en revanche dans la riche littérature apocalyptique orientale, largement diffusée dans les milieux coptes, prenant la forme de l’intervention d’un souverain éthiopien ou nubien dans les épisodes précédant la seconde venue du Christ. C’est à la lumière de ces enjeux eschatologiques que Benjamin Weber propose de relire un épisode relativement bien connu de la cinquième croisade. Lors du siège de Damiette, en 1220, un texte prophétique annonçant la destruction prochaine de la Mecque par un roi nubien ou éthiopien est présenté aux croisés, texte ordinairement interprété à l’aune des projets occidentaux d’alliance avec le déjà célèbre Prêtre Jean. Or, en remontant à la source de ce récit, l’Apocalypse arabe de Pierre, et en replaçant l’évènement dans son contexte géopolitique, B. Weber propose de reconnaître dans cette prophétie une « œuvre de circonstance » remise dans un but précis aux dignitaires croisés par des chrétiens orientaux dont l’identité reste hélas incertaine. En faisant habilement miroiter l’intervention prochaine d’un roi chrétien venu du Sud, ces derniers souhaitaient délivrer aux Francs un message les invitant à poursuivre sans délai la conquête de l’Égypte. Cet appel ne fut toutefois pas entendu, car cette promesse pesait finalement fort peu face à celle de l’arrivée imminente d’un secours providentiel que l’on attendait toujours de l’Orient et non de ces royautés nilotiques dont l’Occident découvrait à peine et confusément l’existence.
Ce premier ensemble de contributions explore les différentes facettes de cette relation « en chiasme » qui lie les maîtres musulmans de l’Égypte, protecteurs et à l’occasion persécuteurs des coptes, aux souverains chrétiens d’Éthiopie et de Nubie, à la fois garants de la sécurité des communautés musulmanes vivant dans leur royaume et adversaires des pouvoirs islamiques de la région. Ces premières contributions traitent essentiellement de discours diplomatiques et de rapports de force. C’est aux confrontations plus directes liées à cette situation de voisinage inter-confessionnel que s’intéressent les auteurs du second volet de ce dossier.
Pouvoirs chrétiens et musulmans en conflit : relire les textes, réviser les chronologies
Dans une démonstration lumineuse, Bertrand Hirsch propose de revenir sur un « classique » de l’historiographie éthiopienne qui se trouve être également l’une des principales sources dont nous dispo- s(i)ons sur l’histoire médiévale de l’islam dans la Corne de l’Afrique. En choisissant d’aborder les Guerres de ‘Amda Ṣeyon, récit en ge‘ez d’une vaste campagne militaire menée en 1331-1332 par le roi chrétien ‘Amda Ṣeyon (1314-1344) contre les sultanats voisins, comme une fiction épique, B. Hirsch s’autorise à lui appliquer la même grille d’analyse qu’aux textes appartenant au même genre produits en Occident ou dans d’autres contextes culturels. Ce traitement décapant met au jour un projet narratif sans équivalent dans le domaine éthiopien et permet surtout d’interroger autrement ce texte fondateur. En mobilisant les sources arabes endogènes, souvent disqualifiées au profit du récit ge‘ez jugé plus fiable car émanant du royaume chrétien, il devient évident que la campagne décrite avec tant de détails ne se rapporte pas à des évènements ayant eu lieu dans le temps ramassé d’une année (1331-1332), mais à toute une série de conflits qui se sont déroulés au xve siècle. Ce renversement, aussi fécond que déroutant pour l’historien, invite à reconsidérer de fond en comble le règne de ‘Amda Ṣeyon dont l’historicité semble se diluer dans la vision rétrospective que propose le récit épicisé de cette campagne. Cette œuvre sans équivalent nous en apprend finalement plus sur le contexte de rédaction qui l’a vu naître – sous l’énergique monarque Zara Ya’eqob (1434-1468) ? –, que sur le règne même de ‘Amda Ṣeyon, dont l’étude, privée de ce témoignage que l’on pensait contemporain des faits, devra désormais emprunter d’autres voies.
C’est justement vers ce xve siècle où tout semble basculer que nous emmène Amélie Chekroun par l’analyse d’un « évènement charnière » : la mort du dernier sultan d’Ifāt, Saʿd al-Dīn, et la fuite de ses fils partis trouver refuge à la cour rasūlide du Yémen, prélude à la fondation d’un second sultanat en Éthiopie, que ses héritiers nommeront d’ailleurs, en l’honneur de leur père, le Barr Saʿd al-Dīn (« Terre de Saʿd al-Dīn »). La relecture des sources arabes relatives aux derniers soubresauts de la dynastie walasmaʿ, éclairée par le riche corpus des sources yéménites jusqu’alors peu exploitées, invite à fixer le décès de Saʿd al-Dīn à l’année 1408-1409. La mise en évidence de ce décalage temporel dépasse cependant la simple mise au point chronologique et rend toute sa cohérence à l’épisode. Elle permet notamment d’expliquer l’association, dans les rares traditions historiques chrétiennes faisant écho à ces évènements, de la figure du roi éthiopien Dawit (1380-1412) – et non de son successeur Yesḥaq (1413-1430) – au dernier dynaste walasmaʿ. La mobilisation des sources yéménites offre par ailleurs un précieux contrepoint aux documents produits dans la Corne ou dans l’Égypte mamelouke et souligne encore l’étroitesse des liens diplomatiques, commerciaux et religieux qui unissaient les pouvoirs musulmans établis de part et d’autre de la mer Rouge. Il n’y a rien d’étonnant dès lors à ce que les héritiers de Saʿd al-Dīn aient fait du Yémen la base arrière de leur entreprise de refondation du sultanat, entreprise à laquelle le sultan rasūlide ne manque d’ailleurs pas d’apporter son soutien.
Le dernier article de ce dossier, par l’auteur de ces lignes, revient sur un autre moment de rupture d’équilibre entre pouvoirs chrétiens et musulmans, mais nous transporte cette fois en Nubie, dans le royaume chrétien de Dotawo, sous le règne du premier souverain musulman légitime de son histoire. Ce dernier n’est autre que le Kanz al-Dawla Abū ʿAbd Allāh Muḥammad, émir de la puissante tribu arabe des Banū al-Kanz établie depuis le ixe siècle dans la ville frontalière d’Assouan, au voisinage immédiat de la Nubie. En se fondant sur une documentation en partie renouvelée et sur les progrès récemment accomplis dans l’établissement de la chronologie royale nubienne, il s’agit ici de revenir sur le règne méconnu de l’émir d’Assouan en se penchant, en premier lieu, sur les circonstances confuses qui ont présidé à son ascension, au trône du Dotawo, en 1317. L’évènement intervient en effet au terme de plusieurs décennies de conflits dynastiques internes dans lesquels les sultans mamelouks se sont invités manu militari en prenant parti pour l’un ou l’autre prétendant, voire en proposant leurs propres candidats choisis parmi les princes nubiens gardés en otage à la cour du Caire. Le croisement des chroniques mameloukes et des textes documentaires produits localement (en vieux nubien ou en arabe) permet de clarifier la nature des liens familiaux unissant les différents prétendants au trône et de préciser ainsi l’identité du Kanz al-Dawla – dont nous ignorions jusqu’au nom – et la position que ce dernier occupait au sein de la famille royale nubienne. Ces avancées offrent un nouvel éclairage sur le règne de cet émir bédouin devenu, en vertu de son ascendance maternelle nubienne, souverain légitime d’un royaume chrétien. Ce sont donc les dynamiques locales, à travers les liens familiaux qui unissent les élites chrétiennes et musulmanes établies de part et d’autre de la frontière, qui finissent par l’emporter sur la pression brutale exercée par l’implacable appareil militaire mamelouke. La clarification chronologique qui découle naturellement de ce travail conduit toutefois à relativiser la rupture qu’a représenté ce règne dans le processus d’islamisation du royaume de Dotawo, puisque la monarchie chrétienne est rétablie au plus tôt en 1331, ouvrant ainsi une longue et obscure période d’alternance entre rois chrétiens et musulmans, qui se prolonge jusqu’à la fin du xve siècle.
Arrivé au terme de cette présentation, le lecteur aura sans doute l’impression que les rapports entre les sociétés chrétiennes et musulmanes des espaces considérés se résument à une suite de conflits, larvés ou ouverts, laissant peu de place à d’autres formes de relation, plus apaisées. Cette image est néanmoins déformée par l’angle sous lequel nous avons choisi de les aborder, en nous plaçant délibérément à la hauteur des détenteurs du pouvoir et non des sociétés que ces derniers dirigeaient et encadraient. Les sources mobilisées, émanant bien souvent des milieux proches desdits pouvoirs, tendent d’ailleurs à renforcer cette perception biaisée, surtout lorsque, comme la geste de ‘Amda Ṣeyon, elles sont imprégnées d’une rhétorique de la guerre sainte ou du djihād. Les investigations historiques et archéologiques conduites ces dernières années sur les sociétés chrétiennes et musulmanes de la moyenne vallée du Nil et de la Corne de l’Afrique commencent déjà à nuancer ce tableau en mettant en évidence la complémentarité économique et la continuité culturelle de ces deux mondes.
Robin Seignobos – Université Lumière Lyon 2
Bibliographie sélective
Cette bibliographie vise à présenter quelques ouvrages relatifs à la région de la moyenne vallée du Nil et de la Corne d’Afrique, avec un accent mis sur les ouvrages en français.
Ouvrages généraux
Fauvelle-Aymar Fr.-X., Le Rhinocéros d’or. Histoire du Moyen Âge africain, Paris, 2013.
Uhlig S. éd. (avec A. Bausi pour les vol. 4 et 5), Encyclopaedia Aethiopica, Wiesbaden, 2003-2014 (vol. 1 : A-C, 2003 ; vol. 2 : D-Ha, 2005 ; vol. 3 : He-N, 2007 ; vol. 4 : O-X, 2010 ; vol. 5 : Y-Z, Supplementa, Addenda et Corrigenda, Maps, Index, 2014).
Ouvrages spécialisés
Fauvelle-Aymar Fr.-X. éd., L’Afrique ancienne. De l’Acacus au Zimbabwe. 20 000 avant notre ère-xviie siècle, Paris, 2018.
Éthiopie
Braukämper U., Islamic History and Culture in Southern Ethiopia, Berlin/Münster, 2002.
Cuoq J., L’Islam en Éthiopie des origines au xvie siècle, Paris, 1981.
Derat M.-L., Le Domaine des rois éthiopiens, 1270-1527. Espace, pouvoir et monarchisme, Paris, 2003.
Derat M.-L., L’Énigme d’une dynastie sainte et usurpatrice dans le royaume chrétien d’Éthiopie du xie au xiiie siècle, Turnhout, 2018.
Derat M.-L., « Before the Solomonids : Crisis, Renaissance and the Emergence of the Zagwe Dynasty (Seventh-Thirteenth Centuries) », dans S.