
Art et travail
Jaret Émeline
Art et travail
marges aborde la relation des artistes, mais aussi des institutions, à la question du travail.
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Longtemps tenu à l’écart des manuels, réduit à l’image d’un genre populaire au pathétique outré mettant en scène des personnages improbables, le mélodrame ne correspond en rien à cette caricature.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le mélodrame, genre populaire qui mêlait si intensément pathétique et spectaculaire, a souffert d’une discrimination qu’auteurs, critiques et historiens persistent, souvent encore, à relayer. Mélodramatiques redresse les perspectives et montre comment le mélodrame, qui a eu partie liée avec tous les soubresauts sociaux et politiques de l’époque, a été aussi d’un apport décisif dans la transformation des pratiques théâtrales, en particulier dans le jeu de l’acteur et l’art de la mise en scène, ainsi que l’ont reconnu, d’Antoine à Vilar, les rénovateurs du premier XXe siècle.
PROLOGUE
La dixième muse et le bâtard de Melpomène
L’histoire du Mélo ou Les vertus de l’excès
Le Boulevard du Crime
Le Mélo et l’histoire dans le temps des révolutions (1799-1848)
Dame Censure et ses tranche-pièces sous le Premier Empire et la Restauration
Les derniers feux du Mélo
Le Mélo et la Bible
L’Auberge des Adrets (1823) et Robert Macaire (1834) ou l’art des mélos à doubles- fonds.
Renaissance et Romantisme ou Le bronze et l’ébauchoir
La Cigale et la Fourmi, le petit Greluche et le maître d’école.
Schamyl ou Comment dénoncer le crime et approuver la Crimée.
Les formes du théâtre populaire au XIXe siècle
Dialogues avec tableaux à ressorts ou Dago et Hernani
L’écriture du spectaculaire ou la grammaire didascalique des Mélos de Pixerécourt
La dramaturgie « frénétique » de Joseph Bouchardy
L’œil dans le cabinet noir ou Le roman vu des coulisses
L’héritage du bâtard ou la féconde lignée du Mélo d’Antoine à Vilar
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