Presses Universitaires de Vincennes

Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

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Revue Marges. revue d'art contemporain
Nombre de pages : 158
Langue : français
Paru le : 10/10/2016
EAN : 9782842925628
Première édition
CLIL : 3675 Revues sur l’art
Illustration(s) : Oui
Dimensions (Lxl) : 220×155 mm
Version papier
EAN : 9782842925628

Version numérique
EAN : 9782842925635

Globalismes

N°23/2016

Art contemporain synonyme de « global art » ? marges relaie les tensions existentes entre revendications d’une spécificité nationale et aspiration à une intégration à la scène globale de l’art.

Le constat d’un « art global » offre, depuis la fin des années 1980, une riche matière de réflexion aux théoriciens et aux historiens de l’art, ainsi qu’aux commissaires d’exposition et aux professionnels des musées. Pour ce numéro de la revue Marges, il s’agit d’interroger les commentaires récents qui entendent l’art contemporain comme synonyme de global art, le « globalisme » étant vue comme une antithèse de l’universalisme, dans la mesure où il s’agit de décentrer une vision du monde unifiée tout en s’orientant vers des modernités multiples.

Éditorial

 Dossier : Globalismes

 Vinicius Spricigo
« Anthropophagisme et historiographie »

Camila Bechelany
« L’exposition “Modernidade, art brésilien du 20esiècle” (Paris, 1987) : dislocation et assimilation à l’aube de la globalisation de l’art »

Cecilia Braschi
« Ecritures locales, lectures globales. L’art et l’architecture brésiliens dans les revues spécialisées internationales (1943-1964) »

Shiyan Li
« De l’Occident en Chine, l’étude de l’expression “art abstrait” dans son contexte global »

 Annie Lazarus
« Une critique d’art d’un “autre genre” : une réponse de la critique d’art chinoise à la mondialisation »

 Katja Gentric
« Traduire comme pratique artistique. Cinq propositions-interfaces Afrique du Sud / monde »

 Jovan Mrvaljevic
« Réminiscences contemporaines de l’art “est-européen” »

                                                                           Portfolio

Fabien Mérelle

Interview
Pedro Pablo Gomez, « Esthétique décoloniale ».

Notes de lecture et comptes rendus d’expositions

« Anthropophagisme et historiographie
Vinicius Spricigo
L’article aborde la réception internationale de la XXIVe Biennale de São Paulo et se propose d’analyser l’amplification de la notion d’Anthropophagisme ainsi que ses effets et ses limites sur la réception de l’art latino-américain, et brésilien en particulier, dans le contexte des débats autour de l’art global. Pour ce faire, l’article analyse comment l’exposition s’insère dans une généalogie des expositions d’art contemporain et en particulier des biennales qui se sont multipliées partout dans le monde dans les années 1990, et présente des tentatives encore peu connues de reformulation du modèle des représentations nationales et de réorganisation de la Biennale de São Paulo qui précèdent ce que l’on appelle le “tournant global” de l’art contemporain.

« L’exposition “Modernidade, art brésilien du 20esiècle” (Paris, 1987) : dislocation et assimilation à l’aube de la globalisation de l’art
Camila Bechelany
Partant d’une analyse du récit curatorial de l’exposition « Modernidade, art brésilien du 20e siècle » (Paris, 1987-88) et de la réception critique de celle-ci en France et au Brésil, nous souhaitons réfléchir sur les possibilités et les limites d’un « modernisme brésilien » à l’aube de la globalisation de l’art. Cette réflexion pourrait donner lieu à une lecture de l’histoire internationale de l’art qui soit ouverte à la dislocation et à la compréhension du système international de l’art comme un champ symbolique multipolaire.

Ecritures locales, lectures globales. L’art et l’architecture brésiliens dans les revues spécialisées internationales (1943-1964
Cecilia Braschi
A la lecture des revues spécialisées françaises, anglaises et brésiliennes des années 1940 à 1960, l’historiographie de l’architecture et de l’art brésiliens apparaît comme une construction complexe, issue du dialogue entre multiples récits locaux. Etroitement liés à chaque contexte politique et culturel dont ils sont issus, ces récits trouvent dans les revues d’art et d’architecture des plateformes pour tester leur validité sur le plan national et régional, puis pour obtenir l’aval et la légitimation internationaux.

 « De l’Occident en Chine, étude de l’expression “art abstrait” dans son contexte global
Shiyan Li
Cet article traite essentiellement de la manière dont la notion d’art abstrait venu d’Occident est reprise par la critique d’art en Chine. Trois critiques sont étudiés ici : Feng Zikai, Wu Guanzhong et Gao Minglu, qui représentent chronologiquement trois cheminements différents dans l’appropriation de l’art abstrait venu d’Occident à trois moments significatifs de l’histoire de l’art en Chine : les années 1930, les années qui suivent la Révolution culturelle et le tournant du millénaire. Dans ces quelques pages, on rencontra : l’exposé de la problématique de la traduction de la notion d’art abstrait et des différentes expressions qui lui sont associées ; la description de l’effort de compréhension nourri cependant par certains malentendus et erreurs d’interprétation sur lequel s’appuie une volonté de dialogue entre l’Occident et la Chine ; un repérage de l’emploi de néologismes « transfusés » par la pensée occidentale dès la seconde moitié du 19e siècle chez les critiques modernes et contemporains chinois ; une ouverture sur l’une des problématiques des Global Studies faisant face à l’uniformité de l’usage de certains concepts occidentaux (devenus désormais mondiaux) dans des pays non occidentaux, dont la Chine.

« Une critique d’art d’un « autre genre » : une réponse de la critique d’art chinoise à la mondialisation
Annie Lazarus
Avec la percée des artistes dans les grandes expositions internationales au début des années 1990, la mondialisation n’a pas épargné les milieux de la critique d’art chinoise. Relativement peu nombreux, les textes consacrés à cette nouvelle situation proposent dans l’ensemble une vision optimiste, encouragent au dialogue et dénoncent l’opposition Est/Ouest non productive. Cependant la mondialisation a sensiblement modifié le travail des critiques. Dans un contexte où l’emprise de l’idéologie (mise en avant de la culture nationale, encouragement du nationalisme) est très forte, les auteurs ont d’une part proposé un vocabulaire propre à la Chine pour analyser l’art chinois, et d’autre part questionné la question de la sinéité ou nature chinoise. La démarche de Gao Minglu est emblématique. Défenseur des théories occidentales dès les années 1980, il propose en 2009 une théorie en réactivant les concepts de l’Antiquité, reniant ainsi ces engagements et s’attirant les sarcasmes de ses pairs.

 « Traduire comme pratique artistique. Cinq propositions-interfaces Afrique du Sud / monde
Katja Gentric
En Afrique du Sud la coexistence de multiples langues trouve un écho dans les pratiques d’artistes qui se situent comme une membrane d’interface à la surface de contact entre deux milieux : Lerato Shadi, Willem Boshoff,  Moshekwa Langa, le duo Dorothée Kreutzfeldt / Bettina Malcomess et le collectif « Center for Historical Reenactments ». Nourri de la critique de la situation post-apartheid, ce travail prend la forme de fictions personnelles, de performances proche des arts vivants ou d’actions furtives réalisées par un artiste-enquêteur dans sa relation à l’historicité des phénomènes linguistiques et sociales liées au langage.

« Réminiscences contemporaines de l’art “est-européen” »
Jovan Mrvaljevic
Ce texte tente de cerner les mutations dans la perception de l’art dit est-européen à travers trois périodes historiques: l’époque communiste, post-communiste et la période récente. Ce faisant on constate des « réminiscences contemporaines » de l’expérience de l’art est-européen. Il s’agit de parallèles qui s’imposent entre cette expérience et les phénomènes contemporains, et cela notamment dans les débats sur la position de l’artiste dans le contexte actuel, sur les tendances collectives, sur les questions de l’instrumentalisation de l’art ainsi que sur son contenu politique.

« Antropophagism and historiography
Vinicius Spricigo
This article discusses the international reception of the 24th São Paulo Biennial and it aims to analyse the amplification of the notion of Anthropophagy, as well as its limits and effects for the reception of Latin American Art, especially in Brazil, within the narratives surrounding Global Art. For this purpose, it analyses the way in which this edition of the São Paulo Biennial was included in a genealogy of international exhibitions of contemporary art and biennials that emerged in the 1990s. The article presents some attempts to reformulate the national representation model and to reorganize the São Paulo Biennial, attempts that preceded the so-called “global turn”of the contemporary art.

 “The exhibition ‘Modernidade, art brésilien du 20e siècle’ (Paris, 1987) : dislocation and assimilation at the dawn of art’s globalization”
Camila Bechelany
Starting from an analysis of the curatorial narrative used for the exhibtion “Modernidade, art brésilien du 20e siècle” (Paris, 1987-88) and from the critical reception it received, we intend to consider the possibilities and limits of a “Brazilian Modernism” at the dawn of the globalization of art. Such reflections could result in a reading of the international history of art that would be open to dislocation and to an understanding of the international art system as a pluricentralized symbolic field.

Local writings, global readings. Brazilian art and architecture in specialist reviews (1943-1964
Cecilia Braschi
Reading the French, English and Brazilian specialized reviews of the 1940, 1950 and 1960, the historiography of Brazilian architecture and art appears as a complex construction from multiple and dialectical local stories. Art and architectural review offers to those stories, related to each political and cultural context, a platform to test their local and regional validity, then to obtain an international approval and legitimacy.

 “From the West to China, a study of the expression “abstract art” in its global context
Shiyan Li
This article mainly discusses how the western concept of abstract art is taken over by art criticism in China. Three art critics are examined here: Feng Zikai, Wu Guanzhong and Gao Minglu. They represent chronologically three different paths in the appropriation of abstract art at three significant moments ot China’s history of art: the 1930’s, the years following the Cultural Revolution and the turn of the millennium. In these limited pages we deal with an overview of translation problems for the concept of abstract art and the various expressions associated with it; a description of the effort to understand it, with sometimes misunderstandings and misinterpretations, which bears witness to a desire for dialogue between the West and China; a tracking of the use of neologisms “transfused” by Western thought since the second half of 19th century in modern and contemporary Chinese criticism; an opening on one of the issues of Global Studies facing the uniformity of the use of certain Western concepts (now globalized) in non-Western countries, including China.

« Another kind » art criticism : a response of Chinese art criticism to globalizatio
Annie Lazarus
Alongside the rise of Chinese artists in major international exhibitions in the early 1990’s, globalization has not spared the circles of Chinese art criticism. On the whole, the relatively few texts devoted to this new situation offer an optimistic outlook, encouraging dialogue and dismissing the East/West opposition, deemed unproductive. Yet, globalization has significantly affected the work of critics. In a context where the weight of an ideology promoting national culture and spurring nationalism is very heavy, authors proposed a vocabulary specific to China to analyze Chinese art and, on the other hand, questionned Chineseness or Chinese nature. Gao Minglu approach is emblematic. After having praised Western theories in the 1980’s, in 2009 he proposed a theory reactivating concepts from antiquity, thus denying his former commitments and attracting sarcasm from his peers.

“Translating as an artistic practice. Five propositions at the interface South Africa / World
Katja Gentric
In South Africa the coexistence of multiple languages is felt in the artistic practices, who become like an interface between epistemological spaces. It is the case in the practices of Lerato Shadi, Willem Boshoff, Moshekwa Langa, the duo Dorothée Kreutzfeldt / Bettina Malcomess and the collective ‘The Center for Historical Reenactments’. Nourished by post apartheid critique these works take on the form of a personal fiction, performance close to actionism or “actions furtives” performed by an artist-researcher in his relationship with the historicity of linguistic and social phenomena linked to language.

« Contemporary reminiscences of “east-european art
Jovan Mrvaljevic
This paper attempts to identify the mutations in the perception of the art known as “East-European art” through three historical periods : communist era, the post-communist one and recent times. In doing so we can observe “contemporary reminiscences”; of the experience of East-European art. There are necessary parallels between this experience and contemporary phenomena especially in the debates on the artist’s position in the current context, on collective trends, on the issues of the exploitation of art and of its political content.

Le constat d’un « Art global » offre, depuis la fin des années 1980, une importante source de réflexions aux théoriciens et historiens de l’art, ainsi qu’aux commissaires d’exposition et professionnels des musées. Selon le spécialiste des Global Studies, Hans Belting, l’art contemporain peut être appréhendé aujourd’hui comme synonyme de global art ; le « globalisme » étant selon lui l’antithèse de l’universalisme, dans la mesure où il décentre une vision du monde unifiée, tout en s’orientant vers des modernités multiples. Un grand nombre de colloques, séminaires, publications, programmes de recherche, accrochages de musées et d’expositions, font écho à ces questions. La littérature produite sous l’étiquette de Global Studies met généralement en avant deux approches : la première relie l’art contemporain à l’évolution du musée, des biennales, des foires, etc., à la lumière de la globalisation économique ; la deuxième dénonce les inégalités dans les modalités d’accès au monde de l’art contemporain et considère que le processus d’institutionnalisation ne fonctionne pas de la même manière pour tous.

La première approche traduit assez bien les évolutions récentes des institutions artistiques et notamment la volonté de plus en plus affichée de repenser la programmation des musées ou leur politique d’acquisition en incluant des zones géographiques auparavant marginalisées. La deuxième approche souhaite quant à elle élaborer des paradigmes critiques et historiographiques capables de prendre en compte les apports des études postcoloniales, des études culturelles et, plus récemment, de la géographie critique. Au cours des vingt dernières années, un grand nombre de questions et de catégories d’interprétation nouvelles ont ainsi été mobilisées, introduisant des notions inédites dans l’historiographie de l’art, telles que métissage, exclusion, décentrement, hybridation, etc. En empruntant des termes et approches autres que ceux de l’histoire de l’art, ces nouvelles lectures promettent une réorganisation des discours sur l’art qui prenne en compte des récits multiples et fragmentaires, réfractaires aux catégories du canon moderniste occidental.

Vingt ans de débats sur l’émergence d’un monde global ont néanmoins principalement conduit à la production de nouvelles « étiquettes », lesquelles se réfèrent à la géographie (art africain, art latino-américain…) au médium (photographie, performance) et aux courants canoniques occidentaux (surréalisme, figuration/abstraction, conceptualisme…). Ces étiquettes semblent remettre au goût du jour des catégories éprouvées, tout en réduisant la production des pays extra-occidentaux à des concepts facilement exploitables, voire vendables. L’Art global serait-il en train de se transformer en un nouveau canon contemporain ? Quelles possibilités concrètes y a-t-il de refuser un tel canon et de créer de nouveaux outils pour penser de nouvelles perspectives pour l’art de notre temps ? Si ce numéro s’intéresse à la question de l’Art global, ce n’est pas du point de vue d’une unification des pratiques artistiques à l’échelle mondiale, mais bien plus en prenant en compte les effets de la globalisation sur des
pratiques locales.

La première partie s’intéresse à l’art brésilien ; un cas paradigmatique sans doute en ce que la scène artistique de ce pays a vu cohabiter à la fois des pratiques modernistes occidentalisées, des pratiques visant à définir une modernité spécifiquement brésilienne et d’autres types de positionnements encore, plus difficiles à qualifier, entre rituels d’origine africaine, art religieux et traditions populaires. La question de la définition d’une spécificité artistique brésilienne est au cœur de l’article de Vinicius Spricigo. Son étude se centre sur le réinvestissement contemporain de la notion d’anthropophagisme : une notion propre à la modernité des années 1920 (Oswaldo de Andrade) et qui a été utilisée à nouveau dans les années 1990 pour qualifier la XXIVe biennale de São Paulo. En un sens, il s’agissait bien là de confronter la réalité de la scène brésilienne aux représentations dont elle fait l’objet à l’extérieur du pays.

Camila Bechelany traite d’une situation presque opposée : la présentation de la modernité brésilienne à l’étranger, au travers de l’exposition « Modernidade, art brésilien du 20e siècle » au Musée d’art moderne de la ville de Paris en 1987. Cette exposition, ainsi que l’important catalogue qui l’accompagnait, avait en partie été produite par des institutions brésiliennes. Elle avait pour ambition de donner à voir une autre image de l’histoire de l’art au Brésil, tout en présentant une image différente de l’idée même de modernité.

Le texte de Cecilia Braschi s’intéresse enfin à des questions proches de celles des deux articles précédents, mais dans une perspective plus historique, observant la manière dont l’architecture brésilienne des années 1940-1960 a été perçue hors de ce pays dans des revues européennes et nord-américaines. À lire ces revues, la modernité occidentale semble en effet se refléter à distance dans les productions sud-américaines ; et même si cette représentation est fausse, la réalité des partis pris locaux se retrouve prisonnière de représentations reproduites de revues en
revues au cours du temps.

Dans un contexte très différent, on retrouve le même type de tension entre revendication d’une spécificité nationale et aspiration à une intégration à la scène globale de l’art dans les ambivalences de la scène chinoise de l’art contemporain, ce dont témoignent les textes de Shiyan Li et Anny Lazarus. Shiyan Li prend pour prétexte la difficulté qu’il y a à traduire l’idée même d’art abstrait en chinois. Cette difficulté se lit dans les différentes tentatives menées par plusieurs générations d’artistes et de théoriciens pour transposer cette notion dans le contexte chinois. La phase la plus récente de cette histoire correspond aux tentatives du critique et théoricien Gao Minglu visant à définir une abstraction spécifiquement chinoise, au travers de l’idée de « Maximalisme », puis avec l’École de l’intentionnalité. Anny Lazarus reprend pour partie les mêmes questions, mais en se limitant aux discussions les plus contemporaines entourant l’idée selon laquelle il existerait une critique d’art spécifiquement chinoise. Les positions de Gao Minglu, bien que centrales dans les débats contemporains, sont semble-t-il remises en cause actuellement ; l’idée de spécificité chinoise étant vue comme un avatar de la politique nationaliste du moment.

Le texte de Katja Gentric change de perspective en partant des pratiques d’un ensemble d’artistes sud-africains. À travers ces pratiques, l’auteure livre une étude du contexte artistique de l’Afrique du Sud post-apartheid, un contexte où de nombreux artistes sont confrontés à des situations d’affirmation identitaire. La question des langues et des traductions est au centre de la pratique des artistes dont il est question, lesquels ne se préoccupent pas tant de confrontations globales que de lignes de fracture beaucoup plus locales.

Jovan Mrvaljevic s’interroge enfin sur l’intégration de la scène de l’art d’Europe de l’Est au sein du système de l’art contemporain globalisé. Comme le constate l’auteur, la situation a complètement changé depuis la chute du Mur de Berlin ; cette partie du monde étant de moins en moins considérée comme un « bloc » et de plus en plus comme un ensemble de scènes distinctes, où le rapport à la globalisation se joue différemment entre les artistes. En somme, si la globalisation est présente, c’est davantage en filigrane, en tant que désir de reconnaissance des artistes en Occident.

Un entretien réalisé avec Pedro Pablo Gómez à propos de la « décolonisation » complète ce dossier. Enfin, nous accueillons un portfolio d’œuvres de Fabien Mérelle, ainsi qu’un certain nombre de comptes rendus d’ouvrages et d’expositions.

Jérôme Glicenstein

octobre 2016

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Revue Marges. revue d'art contemporain
Nombre de pages : 158
Langue : français
Paru le : 10/10/2016
EAN : 9782842925628
Première édition
CLIL : 3675 Revues sur l’art
Illustration(s) : Oui
Dimensions (Lxl) : 220×155 mm
Version papier
EAN : 9782842925628

Version numérique
EAN : 9782842925635

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