Avant-propos
Introduction
La crise moderne des valeurs. L’ingénieur, le philosophe et l’écrivain. De la science aux savoirs. Littérature et fiction. Quels savoirs ?
I – DU SUJET CLIVÉ À L’HOMME SANS QUALITÉS
1. La modernité viennoise
Le contexte sociopolitique. Des stratégies de substitution. La crise de l’individualisme.
2. De la crise de l’identité à une philosophie sans qualités
La déconstruction du moi par Freud. Le «moi insauvable» de Mach. La réécriture musilienne des doctrines de Mach.
3. Faillite du sujet et usure du discours social
Des personnages sans qualités. L’éclatement de l’expérience individuelle. La pensée à l’épreuve de la vie. La crise du personnage. Stéréotypie et usure du discours social. La fonction interdiscursive.
II – UNE AUTRE PHYSIQUE POUR UN AUTRE ÉTAT
1. Mystique et rationalité scientifique
Crise du langage, éthique et mystique. Pour un Secrétariat de l’Âme et de la Précision.
2. Fusion mystique et physique quantique
La mystique mathématique. De l’infiniment petit à l’infiniment grand. L’autre état : un univers potentiel.
3. Un monde sans devenir
Le temps idéal de la relativité. Un monde idéal est un monde sans différences. Unité et esthétisation du réel. Le même et le différent dans la métaphore.
4. Vers une unité problématique
L’inséparabilité quantique. Les deux images du réel. La complémentarité: un nouveau modèle d’unité
III – LE TEMPS À L’ÈRE DE LA THERMODYNAMIQUE
1. Science des objets ou physique des processus
L’énergie à l’ère industrielle. Une énergie en quête de travail. Morale et dépense entropique.
2. Le temps irréversible
La reconquête du devenir. Le principe d’ordre de Boltzmann. La décadence comme phénomène entropique.
3. Une analyse probabiliste de l’Histoire
La théorie cinétique de l’Histoire. De la nécessité historique aux hasards de l’Histoire. Le Principe de raison insuffisante. Vers une Histoire potentielle
4. Entre l’ordre et le désordre
Le sens du réel et la prolifération des ordres locaux. Systèmes instables et sens du possible. Indétermination et chaos : le monde du sentiment.
5. La crise des raisons
Mach contre Boltzmann. Vers une rationalité hypothétique. L’exactitude et la précision. L’écriture du possible et ses impossibilités. La réévaluation de la raison. Histoire et histoires
IV – POUR UNE ANALYSE LOGIQUE DU POSSIBLE
1. Réel et mondes possibles
De Leibniz à la logistique. La ronde des utopies. De Wittgenstein au Cercle de Vienne. Le possible comme modalité épistémique. Le possible comme principe d’unité. L’utopie et l’impossible. Le possible et le contradictoire. Platon et la sphère des idéalités. Carnap et la question de la vérité. Musil et le second Wittgenstein.
2. Leibniz et Musil : Le meilleur des mondes possibles
Leibniz contre Musil. Nécessité et signification dans la vie motivée. Le meilleur des mondes est toujours celui qui reste à inventer.
3. Fiction et mondes possibles
Aristote et Musil. Le fondement ontologique de la littérature. Univocité et signification. Objets fictifs et référence. Une esthétique du mélange.
Conclusion
Le dernier mot de la littérature
De l’expérience à l’expérimentation. Une logique de l’indétermination. Une esthétique de la ruine. Pour une analyse interdiscursive. Du savoir au non-savoir.
Bibliographie