
Art et travail
Jaret Émeline
Art et travail
marges aborde la relation des artistes, mais aussi des institutions, à la question du travail.
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Souvent associé à la musique et à la peinture, le motif est ici envisagé comme une forme qui affecte d’autres champs esthétiques.
À partir d’exemples tirés en particulier des films Le Vent (Sjöström, 1927), La Nuit du carrefour (Renoir, 1932) et Gertrud (Dreyer, 1964), Emmanuelle André montre la pertinence d’une notion pour une réflexion plus générale sur l’écoute et le visuel. Compris comme une entité plastique et dynamique, le motif se déploie et nous informe sur les circulations secrètes entre les arts.
Avant-propos
Motivations
PARTIE I
Du pictural au musical : l’arrachement du motif
– Analyses, analyse
– Du motif au moment favori : l’écoute à l’œuvre
– L’étoffe du motif. Moment (théorique) favori. Renoir, Hitchcock : l’idéal plastique ou la « motivation » de l’image autonome.
– Ébranlement de la perception : figures
– Tressage pictural et tissu musical (de Renoir à Boulez). L’image déclassée : procédures informelles (de Renoir à Bataille).
PARTIE II
Motiver, défigurer : questions de rythme
– Du motif vers le thème : déplacement musical
– L’hypothèse-thème. Solution visuelle (Le Vent, 1927).
– Le rythme : question d’image
– Désordre cinématographique. Figure rythmique et dé-formation du corps. Traité sur l’image de cinéma : tradition picturale, tradition théâtrale.
PARTIE III
Du musical au pictural : quelle forme pour le motif ?
– Force migratoire du motif : du sonore au visuel
– Motif, forme, idée : ouvertures
– Schoenberg : l’idée en germe, la forme motivique. Wagner, Proust, Boulez : le temps dessaisi. Boucourechliev : le programme. Schoenberg/ Boulez : idée/Idée.
– Forme motivique et perception musicale
– Entrelacs motivique et composition sérielle. Lieux d’images, résonances visuelles. Écoute et analyse. Mémoire de l’art. La femme aux portraits.
Conclusion
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