
Art et travail
Jaret Émeline
Art et travail
marges aborde la relation des artistes, mais aussi des institutions, à la question du travail.
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Première édition critique des textes et entretiens d’Alexandre Alexeïeff.
Cet ouvrage restitue enfin les contributions théoriques essentielles d’un graveur, illustrateur, cinéaste d’animation et inventeur parmi les plus originaux du XX° siècle, de l’illustration à l’animation, du livre au film, en passant par la technique de l’écran d’épingles.
Texte établi, présenté et annoté par Dominique Willoughby
Présentation
Dominique Willoughby
Perspectives critiques
Alexandre Alexeïeff virtuose du virtuel,
ou le cinéma comme cosa mentale
Guy Fihman
Le cinéma épinglé ou le « Cinépinglé »,
l’avènement d’une sensation
Claudine Eizykman
La synthèse cinématographique, des ombres aux nombres
Dominique Willoughby
Textes et entretiens
d’Alexandre Alexeïeff (1926-1981)
Note relative à l’établissement de la présente édition
Années 1920 et 1930
La technique moderne de la gravure sur bois debout (1926)
De l’importance du procédé (1929)
Révélation du dessin animé lyrique (1933)
Années 1950
La continuité (1952)
La continuité [deuxième version] (date inconnue)
L’autre moitié du film (1953)
McLaren (1953)
De la peinture au cinéma (1954)
Négatif – positif (1955)
Circuit fermé ! (1957)
L’écran d’épingles (1957)
Analyse de Anna Karenina (1958)
Réponse à un questionnaire (1958)
Des solides en mouvement (1959)
Années 1960
Enquête (1962)
À propos de ma carrière (1962)
Enquête sur l’animation en 1963
Alexeïeff nez à nez. (Pierre Philippe) (1963)
Entretiens avec Alexeïeff (Jean-Jacques Péché) (1964)
Reflections on motion picture animation (1956-1964)
Réflexions sur l’animation [traduction de Dominique Willoughby]
Reflections on motion picture animation [deuxième version] (1963)
Réflexions sur l’animation [deuxième version, traduction
de Dominique Willoughby]
Animation de peintre (1961-1964)
Pour et contre 24 phases par seconde (1965)
Pour ou contre 24 im/s. Ou les énigmes de la synthèse cinématographique (1967)
L’autre moitié du film (1967)
La synthèse cinématographique des mouvements
artificiels (1966)
De la peinture instrumentale (1967)
De l’illustration de livres et du film d’animation (1967)
Reflections on the illustration of books (1967)
Réflexions à propos de l’illustration des livres [traduction de Dominique Willoughby]
La fin de la culture du livre ? (1968)
À propos de Berthold Bartosch (1969)
Années 1970 et 1980
Lettre à Martha (1972)
Le chant d’ombre et de lumière de 1 250 000 épingles.
« Tableaux d’une exposition » d’Alexeïeff et Claire Parker (1973)
Le phénomène cinématographique (1974)
Les solides illusoires dans la synthèse cinématographique
(circa 1975)
Quelques mots sur l’illustration en général (1975)
Éloge du film d’animation (1978)
Entretien avec Alexandre Alexeïeff et Claire Parker.
Propos recueillis par Nicole Salomon et Jackie Just (1979)
Tableaux d’une exposition, découpage technique (1981)
Notes
Bibliographie
Notices biographiques des auteurs
Index
Crédits iconographiques
Cette première édition critique des textes et entretiens d’Alexandre Alexeïeff (1901-1982), inédits ou devenus inaccessibles, rassemble l’essentiel de ses réflexions et contributions théoriques. Elle révèle à quel point l’aventure singulière de cet artiste, décorateur, illustrateur, graveur, cinéaste inventeur de techniques nouvelles, s’est fondée sur une pensée originale du cinéma, de l’animation et des arts comme la gravure, la musique, la poésie, la pantomime, la danse.
Pendant plus de cinquante ans, des avant-gardes des années 1920 aux débuts du numérique, Alexeïeff n’a cessé d’innover dans le domaine de l’image, du livre au film, réalisant plusieurs chefs-d’œuvre animés sur l’écran d’épingles de son invention, ou travaillant pour la publicité.
Dominique Willoughby est cinéaste et professeur à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Il a récemment publié Le Cinéma graphique (Textuel, 2009) et dirigé l’édition DVD intégrale des films d’Alexeïeff (Cinédoc-Paris Films Coop, 2005)
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En quoi les technologies audiovisuelles ont-elles modifié le rapport des artistes et du public à la scène ? Renouvelé les dramaturgies ? Esquissé de nouveaux rapports du performeur à son personnage et à ses partenaires de jeu ? Et pour tout dire initié de nouvelles esthétiques ?