
Art et travail
Jaret Émeline
Art et travail
marges aborde la relation des artistes, mais aussi des institutions, à la question du travail.
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Cet essai s’organise autour de quelques objets choisis dans le cinéma américain, relevant tous de la figuration humaine et mettant en jeu le corps de l’homme.
À travers des films de Cecil B. DeMille, Don Siegel, Keaton et Preminger, il s’agit d’étudier comment l’homme filmique, dessaisi de soi par les variations de la syntaxe figurative, se trouve relégué au rôle de motif iconographique, jouxtant de près le décor au point de s’y confondre : devenir accessoire de l’homme, où se donne à voir l’avènement de la figurine, soit une image de l’inhumain. Reprendre le problème de la représentation au cinéma, c’est ainsi revenir à une hypothèse critique, qui pourrait rendre concevable un Autre de la figure.
Introduction
I. Le parergon
1. L’Indien : un mythe figuratif
2. Le corps burlesque
3. L’accessoire de la peinture
4. Les deux figurations demilliennes : principes de l’élection
5. La figurine
II. L’iconogramme
1. La panoplie
2. Le moutonnement
III. L’effigie
1. Le cadavre : une image en repos de l’homme
2. La défiguration absolue
IV. L’apostrophe
1. Les figurations de Laura
2. Les occurrences figuratives du tableau– L’iconostase
– Une puissance topique
– L’image synoptique3. Les hypothèses du tableau photogénique
4. Le pictural, le colossal et la loi
V. Les insurrections du décor
Conclusion
Notes
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En quoi les technologies audiovisuelles ont-elles modifié le rapport des artistes et du public à la scène ? Renouvelé les dramaturgies ? Esquissé de nouveaux rapports du performeur à son personnage et à ses partenaires de jeu ? Et pour tout dire initié de nouvelles esthétiques ?