Ouvrage consacré au discours de la traduction chez trois grands noms de la poésie française.
Il ne s’agit pas ici de l’analyse des traductions, mais du discours sur la traduction, ou la théorie de la traduction de chacun des trois grands noms de la poésie française au tournant des XIXe et XXe siècles : Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Paul Claudel.
L’ouvrage très documenté, non seulement sur les études de traduction, mais aussi sur l’œuvre et sur la bibliographie critique de chacun des trois auteurs, révèle la portée poétique de la traduction chez ces trois auteurs.
Auteur(s) :
Pauline Galli-Andreani
SommaireRésuméExtrait(s)Collection/Abonnement
Mots-clés : Claudel (Paul) | Langage | Mallarmé (Stéphane) | Poésie | Poétique | Traduction | Traductologie | Valéry (Paul)
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Introduction
I. Mallarmé traducteur :
« Traduire ! Le silence »
Genèse d'une œuvre de traducteur
Pensée de la langue, pratique de la traduction
Solitude et altérité
II. Passage I
Mallarmé-Valéry
III. Valéry traducteur :
« C'est là devoir danser étant chargé de chaînes »
Valéry, traducteur ?
Traduire, malgré tout
Fonction de la traduction : entre rêverie et pragmatisme
IV. Passage II
Claudel-Mallarmé
V. Claudel traducteur :
« Moi debout sur le char d'Élie qui traduis la foudre à coups de tonnerre ! »
D'Eschyle aux poètes t'ang : un corpus hétéroclite
La traduction selon Claudel : discours et fantasme
Parlez-vous le polclodel ? La traduction claudélienne, un dialogue de sourds
En guise de conclusion...
Annexe
Bibliographie
Nombreux sont les poètes qui, comme Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Paul Claudel à l'aube de la modernité, se sont prêtés au jeu de la traduction. Cet ouvrage s'intéresse à leurs travaux de traducteurs, dont il fait apparaître l'importance théorique et les liens essentiels avec la pensée et l'invention poétique de ces écrivains.
Toute traduction implique en effet la mise en œuvre d'une poétique. La dévoiler, comme le fait ici Pauline Galli-Andreani, c'est proposer une réflexion qui dépasse les trois auteurs en question pour décrire un moment particulièrement intense de la pensée du langage et de la poésie moderne.
Pauline Galli-Andreani, professeur agrégée de lettres, a soutenu sa thèse de doctorat en littérature française, « Au défaut des langues : poésie et traduction chez Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Paul Claudel », en 2012 à l'université Paris 8. Elle a publié plusieurs articles sur la poésie moderne.
Qu'il s'agisse d'une oeuvre singulière ou d'un vaste ensemble de textes, qu'elle interroge un genre littéraire ou une question posée en esthétique, cette collection privilégie l'analyse de l'écriture pour comprendre ce qu'il en est de la littérature. Multiple, paradoxale, l'écriture s'entend ici selon la complexité d'opérations langagières, dans les trajets esquissés comme dans les images qu'elle propose ou qu'elle laisse s'effacer.
C'est donc bien à l'imaginaire qu'on intéresse ici, non pas celui du lecteur ou du scripteur, insaisissable en son principe, mais bien celui, à la fois attesté et dérobé, qu'une langue revêt lorsqu'elle s'expose à l'invention d'une forme.
« Tout le travail des textes, tous les trajets dans l'imaginaire »
Sous la direction de Martine Créac'h et Nancy Murzilli